Terre humifère :
Sa texture est douce et sa couleur, d’un noir intense, ne laisse planer aucun doute : la terre humifère contient de la matière organique dont la majeure partie est décomposée, c’est à dire qu’on ne plus identifier les composants. La richesse de ce substrat ne réside pas dans ses nutriments mais surtout dans l’activité biologique qu’elle abrite. Les micro organismes aident la croissance des racines, leur ramification et leur élongation notamment.
Terre argileuse :
Lorsqu’on la travaille, elle forme des blocs aux arêtes vives. Quand on la presse dans les poings,elle forme une boule compacte qui ressemble à de la pâte à modeler. Bien que possédant un très fort potentiel, cette terre désespère souvent le jardinier. Pourtant, s’il lui offre quelques soins et la rapproche de la terre forestière, par des apports de matière organique décomposée, le sol argileux devient plus friable, plus souple et accueille une plus grande palette de végétaux.
Terre sableuse :
Dite aussi « légère », cette terre est majoritairement composée de particules grossières (plus de 0,1 mm de diamètre), elle retient l’eau, mais se travaille facilement. Sa vulnérabilité au lessivage des pluies, qui enfouit les éléments nutritifs en profondeur, rend l’utilisation du paillis indispensable en toutes circonstances. Réputée peu productive, la terre sableuse a souvent été délaissée. on la trouve en foret où elle donne le meilleur d’elle-même.
Terre limoneuse :
Ce substrat dispose de propriétés idéales. On ne trouve cette terre qu’en bord de mer, aux abords des rivières, actuelles ou fossiles, ou dans les zones de marais. Sa texture est grumeleuse et douce au toucher, fine mais pas asphyxiante. On peut en façonner une boule dans le creux de la main qui se délitera facilement (geste impossible à faire avec de la terre sableuse). Un peu de compost et l’idéal du sol est atteint.
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